Pérennité du coût à long terme
Sur les dix dernières années, nous observons peu de variation du cout du bois énergie. De plus, ce combustible est très peu dépendant des énergies fossiles, seulement 5% (18% pour le granulé) de l’énergie produite par le bois a été consommé sous forme d’énergie fossile pour sa production (extraction des bois, transport…). En d’autres termes, le bois énergie produit 20 fois plus d’énergie qu’il a consommée d’énergie fossile, pour être transformé en combustible (rapport ramené à 6 fois pour le granulé, dû au matériel de transformation plus important).
Performance
Les appareils de chauffage au bois ont subi de fortes améliorations sur la qualité de la combustion (combustion presque parfaite du bois), permettant l’obtention de haut rendement, et de très faibles émissions d’imbrulés.
Pour les appareils de conception moderne, les foyers fermés (insert, poêle à bûches) atteignent des rendements de 60 à 80%. Les poêles à granulé classique ou de masse ont des rendements supérieurs à 80% et les chaudières à bois (buches, plaquettes ou granulés) oscillent entre 65 et 95% de rendement.
Développement territorial
Cette énergie est d’autant plus renouvelable que les consommations se font au plus près du lieu de production. L’utilisation de bois énergie en circuit court est donc un atout pour le développement économique local (achat de bois aux propriétaires locaux, travail pour les entreprises forestières et transporteurs locaux…). L’ADEME estime que la consommation de 600 tonnes de bois énergie engendre la nécessité d’un emploi en équivalent temps plein local et non délocalisable.
Favoriser les énergies renouvelables
La combustion du bois émet du CO2, qui est capté pour permettre la croissance des jeunes arbres. Le bois est donc une énergie renouvelable, et son cycle de CO2 est bouclé à l’échelle de la croissance de l’arbre.
* La combustion du bois émet du CO2, cependant dans le cadre de forêts gérées durablement, ces émissions sont compensées par la croissance des arbres, il est donc noté 0.
** L’utilisation d’électricité pour le chauffage ne nécessite pas de combustion. Les émissions de CO2 pour la production sont estimées pour 75% d’électricité issue de la filière nucléaire.
